rando-blouses roses-2018

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J 37 Sauveterre en Bearn / Ostabat 30,830km (Total cumulé 1006,910km)

Bonjour les amis ! 

 

Ce matin départ à 8h15 parce que j'ai regardé la météo heure par heure et qu'une accalmie est prévue entre 9h et 11h. Je pars donc juste après une très grosse averse car effectivement, maintenant il tombe de petites gouttes qui semblent annoncer l'accalmie. Me voilà partie en direction de Saint Palais qui est à une quinzaine de kilomètres. Je pense que mon guide était optimiste en annonçant 24km. A mon avis il y en a plutôt 30. J'espère être à Saint Palais avant la prochaine averse. A part ça, je sais où je dors ce soir et je vais confirmer tout de suite pour mon dîner à l'auberge d'Ostabat. 

 

Il y a des escargots partout ! Je dois slalomer pour ne pas les écraser. En même temps je ne suis pas trop surprise car avec toute cette pluie, ma fille en a vu un sur le quai du RER ! 

 

Je marche sur le bord gauche de la départementale et je dois faire extrêmement attention car il y a de longs pointillés blanc et avec l'eau, ceux ci sont très glissants. 

 

Je suis les indications du guide papier "Lepère" qui prend en compte le risque de chemin boueux et suggère un raccourci par l'ancien chemin balisé Saint Jacques  (avant le balisage européen). Je suis donc sur la départementale pour 4km. Alors prudence ! 

 

Il y a plein d'étranges reptiles écrasés sur la route. Je ne sais pas ce que c'est. Ça ressemble à moitié à un énorme ver de terre et à moitié à un serpent. 

 


 

Voilà la photo d'un spécimen. J'ai mis mon pied à côté pour donner l'échelle de taille. 

Si quelqu'un connaît, je veux bien enrichir ma culture. 

 

Juste avant un village, au loin sur ma droite je découvre une très jolie petite église toute blanche. Elle est trop loin pour que je fasse une photo alors à vous d'imaginer dans le creux d'un vallon bien vert, une petite église toute blanche avec un clocher pointu et un toit en ardoise. Image de carte postale. 

 

Je viens de rencontrer le pèlerin hollandais de Orthez. Nous nous sommes croisés car lui suit le chemin balisé et moi pas vraiment...il était très surpris de me voir partir en sens inverse de lui. Et comme il parle aussi bien le français que moi le néerlandais...Je ne sais pas s'il a compris qu'en fait certains jours je "trace" mon propre chemin. 

 

J'ai retrouvé le chemin (et le GR 654) qui suit encore une ancienne voie ferrée et j'espère qu'elle ne va pas être inondée car la route que je viens de quitter était coupée à quelques centaines de mètres plus loin. Ici tout est détrempé. Plein de routes coupées et d'inondations partout. 

 

Je passe maintenant à côté d'un champ de maïs planté près de la rivière et comme la rivière a débordée, le champ de maïs ressemble à un lac et d'ailleurs il y a des carpes dans ce champ de maïs ! Les pauvres, elles se sont fait piéger ! 

 

 

 

Je viens de croiser un couple de promeneurs. Nous avons parlé inondations et j'ai présenté l'association, mais je me dépêche car si je veux éviter l'averse vers 12h 30 je dois être à Saint Palais. 

 

Et voilà Saint Palais ! A l'entrée de la ville, 2 immenses magnolias d'une dizaine de mètres de haut. Avec des fleurs énormes, grosses comme ma tête ! Impressionnant ! 

 

Et qui je retrouve au centre ville de Saint Palais ? Baudoin ! Cette fois je prends son numéro de téléphone et propose qu'on se revoit sur Paris après son retour. 

 

Petit miracle du chemin : alors que je cherche un abri bus pour casser la croûte à la sortie de Saint Palais, quelqu'un m'interpelle dans la rue. C'est le couple d'hospitaliers qui gère le gîte de pèlerins cette semaine. Ils m'invitent à déjeuner dans la cuisine du gîte et me propose le café (et l'accès aux toilettes ! ). Quelle chance ! Car pendant que je mange il pleut à verse ! Et puis ça se calme alors vite je repars.

 

L'après midi n'est qu'une suite d'averses entrecoupées de courtes éclaircies. Fatiguant. Le chemin est très beau, heureusement ! Notamment celui qui monte à la petite chapelle de Soyarce. Je fais même une vidéo.

Juste avant de monter, je passe par la stèle de Gibraltar. C'est là que les trois grands chemins de Saint Jacques de Compostelle se rejoignent.

 

 

Et devant la chapelle là haut il y a une table d'orientation. Mais le temps est tellement bouché qu'on ne voit rien mais sur le côté de la chapelle on peut s'abriter. Je m'assois un moment avec 2 pélerines. Celle qui vient de Compiègne connaît les Blouses Roses. 

Puis je reprends le sentier vers la route. 

 

Et c'est là que je trouve la gadoue, la gadoue ! Pas moyen de passer à côté ! Obligé de s'y enfoncer ! 

Je suis avec une autre pélerine, Nathalie. Toutes les 2, après être sorties de ce sentier, nous "fonçons " vers la départementale. 

 

Et c'est quand je me retrouve seule sur cette route que j'ai de nouveau une frayeur: mon téléphone ne s'allume plus et j'ai beau être à 3 km d'Ostabat, vu que je ne suis pas le chemin, sans gps, je suis perdue !! Je me mets à l'écart de la route dans la cour d'une ferme. J'enlève mon sac, je fouille et trouve ma batterie de secours. Je branche....Ouf ! Ça se rallume. En fait je crois que mon téléphone n'en peut plus de toute cette humidité. 

 

Et voilà Ostabat avec sa jolie petite église blanche. Je loge chez Jean-Marie et je dinerai à l'auberge. Chez Jean-Marie il y a déjà Paul  (de Quincy sous Sénart, un voisin ! ) et Daniel  (de Lyon). Jean-Marie nous offre le vin du pays en apéritif ou son jus de pomme maison (je goute les 2!).

Dîner et au lit. Pas le temps de s'ennuyer sur le chemin, même si l'on est seule, je vous l'assure ! 

 

Allez à demain et prenez soin de vous ! 

 

 

 

 



13/06/2018
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